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Cinéma

« Je veux vivre » – Interview du jeune cinéaste Loïc Romagny

Passionné, sincère, débordant d’imagination, Loïc Romagny aborde avec une maturité et un professionnalisme surprenants pour son âge ce thème difficile qu’est la violence faite aux femmes. Le sujet est traité avec réalisme et un jeu d’acteurs irréprochable. Loïc met en scène ce fléau au sein du couple dont l’enfant va, malgré lui, se retrouver au coeur de la descente aux enfers de la mère. Témoin innocent, l’enfant subit à son tour une violence psychologique qui le marquera à vie… Lors de notre entretien Loïc s’est exprimé avec pudeur sur les raisons qui le poussent à s’intéresser aux autres, à la défense des opprimés… Son but ? mobiliser, sensibiliser chacun d’entre nous afin de lutter contre les violences, les crimes, les discriminations quelles qu’elles soient. On peut dire qu’il y parvient avec brio et qu’un bel avenir attend ce jeune cinéaste que Catalin’arts a décidé de suivre dans ses différents projets.

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Extrait de « Je veux vivre », écrit par Marion Debare & Loïc Romagny, réalisé par Loïc Romagny & Pauline Drouet, produit par Fly films
Affiche : Lou-Anna Persico et Loïc Romagny

 

« La violence à l’égard des femmes est si répandue que chacun d’entre nous peut faire quelque chose pour la combattre. Nous devons unir nos forces pour faire disparaître ce fléau, promouvoir une égalité pleine et entière entre les sexes et édifier un monde dans lequel les femmes et les filles seront en sécurité, comme chacune d’entre elles le mérite et pour le bien de l’humanité toute entière. »
M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU
Message 2015

« Une femme sur 3 dans le monde est victime de violence physique ou sexuelle. La plupart de ces actes sont commis par son partenaire intime. À la maison ou dans la rue, en temps de guerre ou de paix, la violence perpétrée à l’égard des femmes est une pandémie mondiale qui sévit tant dans l’espace public que dans la sphère privée » (extrait de l’article ONU-FEMMES, 6 nov. 2015).

 

 


 

Catalin’arts : Loïc, peux-tu commencer par te présenter, nous parler de ton parcours, nous expliquer comment tu t’es retrouvé dans ce milieu du cinéma, du court-métrage et de la réalisation ?

Loïc : Je m’appelle Loïc Romagny, j’ai 19 ans. Je suis de Belleville-sur-Saône, une petite commune chargée de beaucoup d’histoire, qui me passionne. Elle se trouve dans le Beaujolais entre le Rhône et la Bourgogne. Quant aux circonstances qui m’ont amené à la réalisation de courts-métrages, c’est la première fois que je suis amené à m’exprimer à ce sujet. Au suicide d’un de mes amis j’ai eu comme un déclic, j’ai alors écrit ma toute première fiction sur le harcèlement scolaire. Je tiens à remercier tout particulièrement sa mère qui m’a beaucoup aidé. Après, j’avais comme une envie de faire bouger le monde, et là les idées se sont bousculées.

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Loïc Romagny et David Meslet – Copyright : Lou-Anna Persico

Catalin’arts : Tu écrivais déjà beaucoup plus jeune pour le plaisir ? Croyais-tu à la concrétisation de tes idées ?

Loïc : J’ai très vite beaucoup écrit, du moins surtout pendant mes années collège, les années où j’étais le plus mal dans ma peau. J’avais publié mes écrits sur le net, mais depuis j’ai tout supprimé car cela est derrière moi à présent.

Catalin’arts : Tu as beaucoup d’imagination, cela t’aide-t-il dans les différentes phases de réalisation, écriture etc. As-tu une méthode ?

Loïc : J’ai beaucoup d’imagination, et parfois je dirais même trop ! (rires). Je n’ai pas forcément de méthode. Je pense que l’on gagne de l’imagination par curiosité.

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Loïc Romagny et son équipe – Copyright : Lou-Anna Persico

Catalin’arts : Production, réalisation, montage, tournage… cela fait beaucoup de difficultés comment les as-tu surmontées ?

Loïc : Un film se fait avec un réalisateur, je suis d’accord, mais surtout avec une équipe, c’est le plus important. Il faut être bien entouré et parfois savoir encaisser les critiques de ses collaborateurs pour avancer. Bien qu’il s’agisse de mon projet, pour la réalisation j’étais épaulé. Je me suis occupé de la production et de la diffusion et nous avions un monteur.

Catalin’arts : « Je veux vivre » Pourquoi ce titre ?

Loïc : Pourquoi pas ? (rires) Non plus sérieusement, dans ce film je parle de l’emprise d’une mère de famille qui n’a pas de liberté, et qui ne se sent pas vivre.

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Charlotte Loinard – Copyright : Lou-Anna Persico

Catalin’arts : Qu’est-ce qui t’a amené à explorer ce sujet ? Tu t’es documenté ou tu connaissais déjà ?

Loïc : Il y a un moment que je réfléchissais à ce thème mais sans jamais le concrétiser. Puis Camille Martin, élève de l’IUT2 Grenoble, partenaire du film, m’a soumis le projet et j’ai tout de suite accepté. C’est un sujet que je connaissais déjà un peu car je suis très curieux, mais je me suis beaucoup documenté pour l’écrire car je voulais qu’il soit le plus réaliste possible.

Catalin’arts : Ton court-métrage a une durée d’environ 15 minutes. Pourquoi 15 et pas 20 par exemple, est-ce lié au coût ou voulais-tu délibérément qu’il ne dépasse pas cette durée ?

Loïc : Le film frôle les 15 minutes, générique compris. Au début j’avais prévu un peu moins, mais c’était « vide ». Bien-sûr c’est aussi une question de financement car tout a un prix. Même restreint au maximum j’aurais pu faire un long ou un moyen métrage mais c’est aussi une question de temps.

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Wenceslas Lifschutz – Copyright : Lou-Anna Persico

Catalin’arts : Comment s’est déroulée l’écriture du scénario ? tu l’as co-écrit avec Marion Debare

Loïc : Oui c’est exact ! J’ai commencé à l’écrire seul, et Marion m’a conseillé sur certains détails. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois, elle m’a également apporté son concours sur « Sophia » (mon second court-métrage sur le harcèlement qui circule beaucoup sur Youtube) ainsi que sur mon moyen métrage « Requiem ».

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Loïc Romagny et Pauline Drouet – Copyright : Lou-Anna Persico

Catalin’arts : Dirais-tu que l’écriture est une thérapie, ou un exutoire ?

Loïc : Je pense que c’est un peu des deux, j’aime écrire, et le faire de cette manière c’est ma façon à moi d’essayer de « changer le monde », de faire évoluer les choses, de ne pas se taire comme beaucoup d’entre nous qui sont passifs ou individualistes devant ces situations. Aider les autres c’est s’aider soi-même.

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Laurent Eychenne – Copyright : Lou-Anna Persico

Catalin’arts : Comment se sont esquissés les personnages et comment as-tu choisi les comédiens ? tu as fait un casting ? Ce sont tous des amateurs, des professionnels, des amis ?

Loïc : Pour le choix des comédiens, j’avais un seul critère : qu’ils ne soient pas des caricatures par rapport à la situation. Un homme et une femme lambda.
Thibault je le connais, c’est le frère de Marion. Je l’ai vu une fois à une représentation de théâtre et j’ai tout de suite accroché. Je ne dis pas cela parce que c’est le frère de Marion, mais il est vraiment fait pour le théâtre et le cinéma.
Pour le rôle de Clara, j’ai posté une annonce sur les réseaux sociaux. J’ai retenu Charlotte Loinard en raison de son expérience, de son engagement envers le film, et aussi pour parce qu’elle a de faux airs avec Thibault. Charlotte m’a fait connaître Pauline avec qui on a construit l’équipe technique.
Au départ, pour le rôle de Charles le comédien auquel nous avions pensé n’a pas souhaité poursuivre l’aventure et je n’ai pas de regrets car nous avons pu organiser un casting et David Meslet nous a séduits ! Je n’ai pas hésité, c’était lui qu’il me fallait pour ce rôle !
Pour le rôle du Lieutenant Villot, nous avons tout simplement passé une annonce sur le net et c’est Laurent Eychenne que nous avons retenu, de même pour le rôle d’Elliot adulte (Wenceslas Lifschutz) et son adversaire de boxe (Nathan Ricard).
Quant au policier figurant, Stéphane Cronier, c’est un de mes anciens professeurs qui suit mes projets.
A part Stéphane et Thibault ils ont tous de l’expérience dans le théâtre et le cinéma.

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David Meslet, Thibault Debare et Charlotte Loinard – Copyright : Lou-Anna Persico

Catalin’arts : Qu’aimerais-tu que ce film suscite chez le public ? Tu veux l’amener à réagir, tu veux le bousculer ?

Loïc : Je cherche un peu des deux… j’aimerais provoquer un débat avec le public, qu’il soit d’accord ou pas. Il faut réagir car le nombre de victimes de violences conjugales (hommes ou femmes) reste beaucoup trop important. Je sais qu’on ne peut pas passer du jour au lendemain à zéro victime mais si tout le monde osait se révolter, parler, briser le silence…

Catalin’arts : Parle nous des différents lieux de tournage. Cela a-t-il été facile et pourquoi ce choix ?

Loïc : Nous avons tourné les scènes d’intérieur dans l’appartement d’un membre de la famille de Camille Martin. Pour le commissariat c’est la Mairie de Belleville qui nous a généreusement prêté la salle où nous avons pu reconstituer un commissariat. Pour le ring de boxe, c’est la Mairie de Vénissieux et le Gymnase Jean Guimier. Je les en remercie car cela n’a pas été simple de trouver un décor correspondant à mes espérances sans dépenser un euro.

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Wenceslas Lifschutz et Nathan Ricard – Copyright : Lou-Anna Persico

Catalin’arts : Tu as choisi de ne pas montrer les coups laissant ainsi au spectateur sa propre imagination. Pourquoi ce choix ?

Loïc : Oui, c’est exact. Ma raison est très simple. Pourquoi vouloir montrer encore plus de violence alors que le sujet en lui-même est déjà très violent ?

Catalin’arts : Tu abordes un sujet très difficile, celui du viol conjugal. Comment as-tu dirigé les comédiens et comment vous en êtes-vous sortis psychologiquement ? C’est une scène très forte.

Loïc : En effet, la scène du viol a été la partie la plus dure à réaliser. C’était très difficile pour tous… quand j’ai écrit cette séquence, je savais qu’il y aurait beaucoup d’émotion mais pas à ce point. Le tournage a pris près d’une heure et demie… A la fin j’étais tout retourné, anéanti… Je trouve cela horrible ! Et je ne te parle pas des comédiens… Quand nous sommes rentrés avec Charlotte nous n’avons même pas eu la force de manger. Une journée de tournage c’est déjà en soi très éprouvant. Celle-là plus que les autres car nous avions en outre beaucoup de scènes à tourner.

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Loïc Romagny – Copyright : Lou-Anna Persico

Catalin’arts : Tu as choisi de montrer la violence faite aux femmes avec le regard de l’enfant. Pourquoi ce choix ?

Loïc : Pour moi ce choix est très important, car dans ce genre de situation on oublie parfois les enfants, on oublie qu’eux aussi subissent la violence de l’un de leurs parents même indirectement.

Catalin’arts : Parle-nous de la scène de boxe. Quel est l’état d’esprit de l’enfant ? Que veux-tu faire comprendre au spectateur, quel est ton message ?

Loïc : Cette scène peut engendrer au moins deux réactions, deux compréhensions différentes. Je l’ai constaté lors des projections devant des étudiants. La première, qui est la mienne, c’est que l’enfant aperçoit sa mère en flash car il se sent coupable de ne pas avoir su l’aider et c’est un peu comme si lui-même la battait. La seconde, celle que je retrouve souvent, c’est que l’enfant reproduit le chemin du père.

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Wenceslas Lifschutz – Copyright : Lou-Anna Persico

Catalin’arts : Quand on traite un tel sujet il est difficile d’éviter la caricature… comment as-tu fait pour ne pas nuire à la crédibilité ?

Loïc : Je pense qu’il n’y a pas dix mille façons de traiter ce sujet, et pour éviter la caricature j’ai tout simplement essayé d’aborder le sujet avec humanité et le plus sincèrement possible.

Catalin’arts : A qui s’adresse ce court-métrage ? Espères-tu pouvoir atteindre le public masculin où t’adresses-tu spécialement aux femmes ?

Loïc : Je m’adresse à un public mixte, car dans ce film j’aborde les violences conjugales dans un couple dit «hétérosexuel », mais j’aurais aussi bien pu le faire avec un couple « homosexuel ». J’essaye aussi bien de m’adresser aux témoins de ce genre de scènes qu’aux bourreaux eux-mêmes, et j’apporte tout mon soutien aux victimes, c’est important.

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Charlotte Loinard et Thibault Debare – Copyright : Lou-Anna Persico

Catalin’arts : Où sera-t-il diffusé et où souhaiterais-tu qu’il le soit ?

Loïc : Pour le moment il a été diffusé devant un public d’étudiants. Il a été envoyé à une dizaine de festivals à travers la France et si le public est conquis, pourquoi ne pas l’envoyer à des pays frontaliers tels que la Suisse, le Luxembourg ou la Belgique. Il sera aussi diffusé dans quelques salles de cinéma de la région. Bien-sûr j’aimerais qu’il soit diffusé dans des structures privées comme le planning familial, les foyers…

Catalin’arts : Si tu devais te décrire par trois adjectifs, quels seraient-ils ?

Loïc : question piège ! (rires) mais sérieusement, sans réfléchir, je dirais curieux, passionné, solidaire.

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Thibault Debare – Copyright : Lou-Anna Persico

Catalin’arts : Quels réalisateurs ou quels films t’ont donné envie de réaliser à ton tour ?

Loïc : Plusieurs réalisateurs m’ont donné envie de réaliser : Jean-Pierre Mocky, Pedro Almodovar, Xavier Dolan, Clint Eastwood… J’ai vu beaucoup de films plus jeune et certains m’ont laissé comme on dit « sur les fesses » ! Je me rappelle très bien d’une matinée au collège où j’ai assisté à la projection du film espagnol en VO « Cria Cuervos » et « Libero », de purs chefs-d’oeuvre. « Jeux interdits » m’a également marqué.

Catalin’arts : Te définirais-tu comme féministe ? Si oui cela a-t-il influencé ta démarche ?

Loïc : Je suis féministe, mais pas parce que je suis contre les violences conjugales (bien que cela fasse partie de leur combat) mais tout simplement parce que nous sommes en 2016 et que niveau égalité, nous avons encore beaucoup d’efforts à faire. Cela m’a influencé dans ma démarche.

Catalin’arts : Qu’est-ce qui te rend le plus heureux, le moment où tu as une idée, celui où tu te lances dans la réalisation ou lorsque tu as terminé ?

Loïc : Les uns ne vont pas sans les autres pour la concrétisation d’un projet, alors je dirais les trois.

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Loïc Romagny et David Meslet – Copyright : Lou-Anna Persico

Catalin’arts : As-tu un nouveau projet en tête ?

Loïc : Oui, bien-sûr, mais chaque chose en son temps je laisse vivre ce film avant vraiment d’annoncer mon prochain projet, qui avance de son côté à grands pas.

Catalin’arts : Tu es très jeune mais lorsque tu penses à ton avenir professionnel, comment l’imagines-tu ou comment le rêves-tu ?

Loïc : Je verrais mon avenir dans le cinéma naturellement… Si j’échoue j’aimerais bien me diriger vers le domaine du social. J’adore le contact humain, j’ai fait beaucoup de bénévolat auprès de foyers accueillant des sans-abris notamment et je pense que cela vaut toutes les écoles.

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Loïc Romagny et Charlotte Loinard – Copyright : Lou-Anna Persico

Catalin’arts : Ce qui peut surprendre ou plutôt étonner en raison de ton jeune âge, c’est le choix des thèmes abordés. Le harcèlement tu en as toi-même été victime et tu as vécu un véritable calvaire. Mais tu t’intéresses aussi aux violences, à la maladie, la solitude, l’homosexualité… C’est un besoin viscéral chez toi de tenter de venir en aide aux autres ? peux-tu nous éclairer ?

Loïc : Oui, on me pose souvent la question… Je trouve cela naturel de « venir en aide », j’ai été élevé comme ça. Je ne me pose pas de questions.

Catalin’arts : Tu aimerais entre autres travailler avec Audrey Tautou dont tu dis aimer le jeu. Dans quel genre de film la verrais-tu ?

Loïc : Ah ! Audrey Tautou… C’est mon actrice préférée. Je connais sa filmographie sur le bout des doigts… Je rêve de travailler avec elle que ce soit dans un drame, ou bien même dans une comédie légère.

Catalin’arts : Ta famille tient une grande place dans ta vie et ils ont toujours été là quoi qu’il arrive. Ta mère vous a élevés seule toi et tes frères et sœur. Tout jeune tu t’intéresses à l’art, à la peinture, au cinéma dont ta mère te faisait découvrir des oeuvres cinématographiques de tous horizons. Penses-tu que le fait d’avoir grandi sans ton papa est au moins en partie à l’origine de cette sensibilité face aux autres ?

Loïc : Je pense oui, je me suis construit sans mon papa. Ma mère nous a élevés seule moi et me trois frères et ma sœur. C’est grâce à elle que j’ai connu certains « monuments » du cinéma. Je ne vais pas revenir sur le passé, mais au fond de moi j’avais toujours eu l’espoir de construire quelque chose avec mon père et j’ai bien fait de garder cette petite lueur d’espoir. Indirectement on peut dire que mon père m’a appris quand même beaucoup de choses.

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David Meslet – Copyright : Lou-Anna Persico

Catalin’arts : Ta petite amie t’a demandé si un jour tu allais choisir un sujet moins grave… Une comédie légère c’est possible ? Cela pourrait te tenter ?

Loïc : Oui, c’est vrai. Je laisse souvent ma sensibilité prendre le dessus, mais une comédie légère n’est pas non envisageable.

Catalin’arts : C’est la réalisation qui te motive mais le métier d’acteur t’attire-t-il également ?

Loïc : Le métier d’acteur m’attire beaucoup évidemment ! mais à ce jour je n’ai obtenu encore aucun rôle… je lance un appel on ne sait jamais (rires) !

Catalin’arts : De la première conceptualisation de ton projet « Je veux vivre » à son écriture, son tournage, sa production, sa projection qui a déclenché un rapport social lors de sa présentation devant un public d’étudiants, à aujourd’hui, que retiens-tu de cette expérience ?

Loïc : Cette expérience était exceptionnelle, car c’est rare d’avoir tant d’attention et de concentration de la part de jeunes sur un sujet si lourd. D’ailleurs j’exprime toute ma gratitude au professeur qui a pu rendre possible ces rencontres… Je compte multiplier ce genre d’événements dès l’année prochaine sur Lyon et ses environs !


Extrait additionnel de « Je veux vivre », écrit par Marion Debare & Loïc Romagny, réalisé par Loïc Romagny & Pauline Drouet, produit par Fly films

Projections :

 Vendredi 25 novembre à 18:00 Belleville (69220), France – Evénement Facebook

Plus d’informations via :

« Je veux vivre, un court métrage sur les violences conjugales » sur Facebook

Fly films sur Facebook

Acteurs :

Charlotte Loinard – Site Officiel

David Meslet – Book

Thibault Debare

Wenceslas Lifschutz

Laurent Eychenne

Stéphane Cronier

Nathan Ricard