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Musique

Henri Herbert – Interview au Petit Bain 27/01/2016

Le 27 janvier au Petit Bain, à Paris, Henri Herbert assurait la première partie de Tokyo Sex Destruction. Beaucoup de ses fans se sont déplacés pour l’occasion, certains de province, pour assister au premier concert parisien de ce prodige du piano. En communion quasi-immédiate avec la salle, il a suffi de quelques notes au piano, du jeu de batterie endiablé de Nick Jones et de l’excellente prestation de Lucas Itié à la basse pour que ce trio exceptionnel provoque une irrésistible envie de remuer, danser, se déchaîner… ça tangue à un rythme fou au Petit Bain ! bref, nous avons assisté à une prestation scénique magistrale !

Henri emprunte les codes du piano boogie ;  il joue du piano debout, ses mains et son corps suivant le rythme ne font plus qu’un, et si on ajoute la qualité de ses textes et sa voix sensuelle on est littéralement scotchés par autant de talent ! Ancien membre de The Jim Jones Revue, il se lance désormais en solo et son premier EP « Wired » est déjà un énorme succès dont la presse se fait unanimement l’écho. L’équipe de Catalin’arts a pu vivre en direct ces moments uniques et c’est en compagnie de son batteur Nick Jones (ex-batteur de The Jim Jones Revue) qu’Henri s’est prêté à notre interview.

« Henri ne joue pas du Rock’n’Roll, il est le Rock’n’Roll ! » *

*(« This Man doesn’t play Rock’n’Roll. He is Rock’n’Roll » Bruce Springsteen à propos de Jerry Lee Lewis – Cleveland 1995)

 

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Henri Herbert et Nick Jones

 

Catalin’arts : Bien que résidant en Angleterre, tu es né en France, où tu te produis pour la première fois en solo, au Petit Bain à Paris. Cela semble très important pour toi. Est-ce en quelque sorte symbolique ?

Henri Herbert : Ma mère est française, et certains membres de ma famille résident à Paris ; j’ai beaucoup joué à Paris comme sideman pour The Jim Jones Revue. J’adore Paris et je suis ravi de pouvoir y jouer ce soir. Nick approuve ce choix !

Nick Jones : Oui, ma petite amie vit à Paris, ça aide ! Je viens régulièrement en vacances en France depuis mon enfance. C’est un pays magnifique et jouer à Paris avec Henri et son groupe est un point de départ, un début ! Le début de la fin ! (rires)

 

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Nick Jones – Batteur

 

Catalin’arts : Ton premier EP, « Wired », est sorti, tu travailles déjà sur la réalisation d’un deuxième. As-tu des projets pour un futur album ?

Henri Herbert : J’aime les EP. Leur particularité c’est qu’ils voient le jour rapidement, cela permet de garder une certaine régularité alors que la réalisation d’un album est un long processus contraignant. Je préfère sortir quelques chansons, puis d’autres très rapprochées, ce qu’un album ne permet pas de faire. J’aime la dynamique actuelle et je souhaiterais la maintenir.

Nick Jones :  C’est ce que j’allais dire, l’attention du public ou des fans étant de courte durée, le fait de produire plus régulièrement est une manière plus contemporaine d’aborder la musique.

Dans ma jeunesse les albums faisaient foi alors que de nos jours il est rare que l’on écoute un album dans son intégralité : mettre le disque, attendre 30 minutes, le retourner pour la side B… tout ce processus c’est fini ! Il est plus commun aujourd’hui d’écouter de la musique sur les plateformes digitales, bien que les vinyls reviennent au goût du jour.

 

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Lucas Itié – Bassiste

 

Catalin’arts : Quels sont vos futurs plans pour 2016 ? Avez-vous des destinations spécifiques pour vos concerts ?

Henri Herbert : Nous serons en tournée en France, en Espagne et en Angleterre. Un concert est prévu à Londres le 6 mars prochain, et nous comptons sortir un nouvel EP tout en continuant de nous produire sur différentes scènes.

Nick Jones : Demain départ pour Londres, juste le temps d’enregistrer le nouvel EP et dire au revoir à notre belle ville, avant de continuer notre tournée. Comme nous disons « Keep the kettle boiling » ! (littéralement : garder la bouilloire sur le feu)

 


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Henri Herbert et Nick Jones

 

Catalin’arts : Tu suscites un grand intérêt en France, et beaucoup d’admirateurs expriment leur réelle stupéfaction devant tes talents de pianiste, as-tu un message pour eux ?

Henri Herbert : Je leur dirai avant tout que j’aime jouer du piano, et je les remercie sincèrement pour tout l’intérêt qu’ils me témoignent. Cette situation est nouvelle pour moi car c’est ma première aventure solo. Alors bien sûr cela compte énormément à mes yeux. Savoir que l’on apprécie ma musique cela me touche et je leur en suis très reconnaissant !

 


 

Merci Henri d’avoir partagé avec nous ces moments magiques ! Comme tous les fans nous attendons avec impatience le deuxième EP, une nouvelle date pour Paris… et bien sûr on suit et on partage les news des tournées !

Propos recueillis et traduits par Victoria M. et Catalina H. pour Catalin’arts

 

 

HENRI HERBERT

Facebook Officiel : https://www.facebook.com/henri.herbert
Site Officiel ; http://www.henriherbertmusic.com/
Henri Herbert – EP Wired en vente : http://henri-herbert.myshopify.com/products/wired-ep

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